Vers l’an 620, à l’époque où régnait le Roi Dagobert, le prince Salvaert de Dijon, un prince important à la tête d’une riche caravane, traverse la forêt sans foi ni merci de Mont-de-l’Enclus.
Il se fait attaquer par le Comte Phinaert.
Toute la caravane est tuée sauf Ermengarde de Roussillon, l’épouse de Salvaert qui s’enfuit et accouche de frayeur d’un petit garçon qu’elle cachera sous un buisson près d’une source avant d’être capturée par Phinaert.
L’enfant sera recueilli et élevé par un ermite qui lui donnera son nom, soit Liedericq.
Plus tard, le jeune Liedericq suivra, selon les légendes, une formation en Angleterre avant de revenir dans nos contrées et d’être à l’origine de la fondation des villes de Lille, où il existe un géant nommé Liedericq, et de Bruges ainsi que de la puissante lignée des Comtes de Flandres. L’un de ses descendants, Liedericq II, s’établira à Harelbeke.
On peut y voir sa statue sur la Place.
Il existe plusieurs versions de cette légende.
Elles ont notamment été écrites par Alexandre Dumas, Henri Conscience, Cécile Ameye. Mais cette légende a de réelles attaches historiques : Mont de l’Enclus, comme Kluisberg d’ailleurs, signifie Mont de l’Ermitage et sur de vieilles cartes de la commune on retrouve différents lieux cités dans la légende.