Voici le coup de gueule de Geoffrey pour ce mois de juillet 2015:
Dans cette bande dessinée autobiographique, Aurélia Aurita relate sa relation avec le dessinateur Frédéric Boilet et met à nu (c’est le cas de le dire) tous les aspects de leurs routines sexuelles. Ce qui a énervé Geoffrey n’est pas l’érotisme assumé mais bien le côté voyeuriste que le lecteur est obligé d’adopter contre son gré en découvrant au fil des pages les détails parfois trop intimes et souvent assez vains et inutiles que nous livre Aurélia Aurita. Cette dernière ne raconte pas grand chose à travers ce récit, elle semble plus se livrer à un déballage racoleur à la mode ces dernières années qu’à l’écriture d’une véritable histoire qu’elle voudrait nous offrir. Elle s’inscrit ainsi (volontairement?) dans une tradition lassante d’autofiction provocatrice à la française qui pourrait être qualifiée de facile et paresseuse…