La commune de Mont-de-l’Enclus a signé la convention “Combles & Clochers” le 27 mars 1996, dans le cadre de laquelle les quatre églises de Mont-de-l’Enclus ont été aménagées. Plus d’informations sur le site officiel de l’Opération Combles et Clochers.
Eglise Saint Bavon d’Amougies
Composé d’une simple nef, l’édifice s’élève sur les fondations en moellons de grès ferrugineux d’une ancienne petite église de style roman datant des XIe et XIIe siècles.
A l’exception de cette partie, réalisée en style gothique au XVIe siècle, le bâtiment est reconstruit en style classique en 1771, date attestée par un ancrage. Il s’agit de la partie comprenant les cinq fenêtres et la sacristie de même style.
Vous pouvez apercevoir, à gauche de l’entrée de l’édifice un crucifix.
L’intérieur est particulièrement intéressant car il contient différents témoignages des famille Montmorency et Beaufort.
Nous trouvons sous l’autel un caveau renfermant les restes funéraires de neuf ducs de Montmorency.
Ce caveau est antérieur d’au moins un siècle et demi à la reconstruction du bâtiment et fut creusé dans le cimetière entourant l’ancienne église et incorporé dans l’église actuelle.
A droite de l’autel, vous pouvez voir aussi deux gisants enchâssés dans le mur à l’effigie du Seigneur Antoine de Montmorency (décédé le 21 mars 1529) et sa seconde épouse Johanne de Beaufort (décédée le 11 juin 1532).
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Eglise Saint Brice d’Orroir
Un lieu de culte existait déjà au XVIIe siècle mais l’Eglise Saint Brice actuelle fut construite à l’initiative du Curé Sonneville en 1836. Elle fut achevée en 1838.
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Eglise Saint Paul d’Anseroeul
La construction de l’actuelle église Saint Paul date pour la majeure partie de 1773. Seule la nef droite (côté sud) a été ajoutée en 1879. L’ensemble est du style courant de l’époque dénommé “Style marie- Thérèse”, du nom de la souveraine du moment.
Les archives nous apprennent l’existence d’un édifice antérieur datant du XIIe siècle.
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Eglise Saint Amand de Russeignies
On suppose l’existence d’une première église vers les XI-XIIe siècles. La tour actuelle fut construite en 1582, en style gothique tardif.
Henri Noë, pasteur, fit reconstruire en 1782 une nouvelle église sur les soubassements encore visibles de l’ancien édifice.
On y reconnaît le style classique de Marie-Thérèse d’Autriche.
Une pierre tombale de toute beauté datant de 1575 est encastrée sur le mur de l’église.
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La Croix de Mission
Elle domine les villages d’Amougies et de Russeignies. Elle a été portée en procession par les paroissiens lors d’une mission prêchée en 1949 dans ses deux villages.
En 1972, elle fut restaurée une première fois et remplacée par une croix métallique en 1994. Une messe y était célébrée chaque premier dimanche de juillet.
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La Ferme de la Grande Croix
Haut lieu de l’histoire d’Anseroeul puisqu’elle a été construite à la place d’un château (principale seigneurie d’Anseroeul détruite en 1633 et 1635).
Le château existait au XIVe siècle et un document nous apprend le nom du Seigneur: Gérard de la Croix.
La construction actuelle est très imposante, composée de vastes salles et possédant des caves aux anneaux emmurés dans les voûtes. On parle également de souterrains…
Les bâtiments domestiques sont dispersés autour de la cour rectangulaire et remontent au XIXe siècle.
Le logis est daté sur le pignon de 1737. Il est assis sur des soubassements en moellons, vestiges d’un bâtiment antérieur.
La tour accrochée au logis serait le seul élément conservé ayant fait partie intégrante du château, tous ses murs étant en moellons.
Au front de la voirie, elle comprend un tour-porche et une aile basse. La tour-porche, en briques et pierre bleue, date de la première moitié du XVIIIe siècle. Elle a deux niveaux et est coiffée d’un pavillon d’ardoises sur corniche en pierre. Le rez-de-chaussée chaulé est construit en pierres appareillées. Il est creusé d’un grand portail en plein cintre. Les montants sont harpés.
Ce premier niveau est couronné d’un cordon de pierre. Le second niveau est en briques. L’aile basse, à gauche de la tour, est en briques chaulées sur soubassement goudronné en pierres appareillées. Elle est éclairée par deux fenêtres et est surmontée d’une corniche en bois dans le prolongement du porche. Elle est couverte de tuiles.